Choisir le statut coopératif pour son ma Choisir le statut coopératif pour son magasin collectif
Pour les producteurs alsaciens de Hop'la, la coopérative agricole est une forme juridique particulièrement bien adaptée à la vente directe.
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GIE, SAS, SARL... Quelle formule juridique choisir pour gérer son magasin collectif ? Aux portes de Strasbourg (Bas-Rhin), des agriculteurs ont opté pour le statut de coopérative. Créée en 2012, « Hop'la » regroupe aujourd'hui 16 producteurs associés et propose plus de 2 000 références sur 360 m2 de surface de vente.
« Le nom même de coopérative agricole est un gage de transparence vis-à-vis des consommateurs », assure Patrick Messer, son président (lire l'encadré). Pour vendre ses produits à « Hop'la », il faut non seulement être du département ou d'un limitrophe, mais en plus y adhérer. Chaque associé apporte 50 000 euros au capital, via un emprunt que rembourse directement la coopérative.
PERMANENCES OBLIGATOIRES
Le conseil d'administration se réunit une fois par mois pour faire un point sur les chiffres et les projets en cours, et le bureau est réélu chaque année. Le principe fondamental de la coopération selon lequel « un homme égal une voix » permet à chacun de faire entendre son opinion, quelle que soit la taille de son exploitation. Quant aux bénéfices, ils sont remis aux exploitants après la clôture comptable, sous forme de ristournes à hauteur du chiffre d'affaires.
S'il est conseillé de disposer de plusieurs débouchés, les adhérents s'engagent à apporter prioritairement leurs produits au magasin pour garantir une offre large et constante. Chacun reste propriétaire de ses articles jusqu'à la vente et est responsable de ses prix, « mais toute augmentation doit être justifiée et validée en conseil d'administration », prévient le président. Les coopérateurs doivent par ailleurs assurer des permanences, par trois ou cinq, du mardi au samedi, en fonction de l'importance du chiffre d'affaires qu'ils réalisent. Ils peuvent se faire remplacer par un salarié de l'exploitation, sous réserve que celui-ci soit formé à la vente et qu'il puisse renseigner les clients sur les modes de production.
Pour tous, le règlement est strict et la pointeuse veille à la ponctualité : un retard d'un quart d'heure entraîne une demi-journée de présence supplémentaire. Un oubli est compensé par deux permanences à réaliser. Patrick Messer donne le ton : « La réussite d'un magasin de producteurs repose sur la transparence des intentions autant que sur la rigueur dans l'organisation ! »
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